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Croyances

Sauvé ou guéri ? Repenser l'obéissance

Série "Sauvé vs. Guéri", POST 3

Comment bénéficier de ce pouvoir guérisseur ? Nos parents célestes nous ont donné des indications, des règles à suivre : l’Évangile de Jésus-Christ. Y obéir nous permet de guérir mais également d’éviter de blesser et d’être blessé. Cependant, le pourquoi de l’obéissance aux commandements et à l’Évangile est lui aussi en danger d’interprétation pénale.

"Lorsque nous obtenons une bénédiction quelconque de Dieu, c’est par l’obéissance à cette loi sur laquelle elle repose" (D&A 130:21)

Sauvé ou guéri ? Un changement de paradigme

Série "Sauvé vs. Guéri", POST 2

Les Givens écrivent1 :

Une théologienne éminente a suggéré que le christianisme a un gros problème avec son utilisation historique des analogies juridiques et criminelle comme modèle de théologie de l'expiation. Elle suggère que la «guérison» pourrait être plus appropriée en tant que concept clé. Ce concept de guérison ne marquerait pas une innovation, mais plutôt une correction de l'analogie lamentable de Calvin de l'humanité à "un pauvre criminel avec une corde autour du cou". Cela nous ramènerait à une croyance essentielle de l’église chrétienne primitive : l'humanité est blessée et l'expiation est la guérison.

Sauvé ou guéri ? Le paradigme pénal

Série "Sauvé vs. Guéri", POST 1

Pendant de nombreuses années, le docteur Gabor Maté a été docteur dans un ghetto de Vancouver, au Canada, avec des toxicomanes comme patients réguliers. Dans son livre sur l'addiction1, il nous fait découvrir la réalité de la vie misérable de ces gens, leurs habitudes néfastes mais extrêmement difficiles à changer, et leur passé difficile rempli de sévices de toutes sortes. Il montre comment le développement du cerveau et de la personnalité souffre dans de telles conditions, et comment les addictions se développent.

Puis, il fait ce commentaire très juste :

Homosexualité et conformisme

Réflexions du dimanche...

Ce matin deux sujets ont attirés mon attention lors des réunions de mon église.

Conformisme au non-conformisme

Le premier était un discours dont la thèse, si j’ai bien suivi, était : nous aimons en général avoir l’approbation des autres, mais cette influence peut nous pousser à faire des choses mauvaises et/ou stupides, il nous faut donc rester ferme dans nos valeurs en dépit de l’influence du monde.

La question qui m’est venu, c’est : okay, mais quelle différence avec le fait de se faire influencer par le groupe que constituent les membres de sa propre église, par exemple ? Est-ce que le conformisme est moins « grave » dépendant du groupe auquel on se conforme ?

J’ai glissé, chef !

Ou : Et si la vie était censée être difficile ?

Série "Culture Judéo-chrétienne", POST 4

Depuis les écrits de Saint Augustin et des réformateurs, la vision traditionnelle chrétienne occidentale contient les présupposés suivants :

  • les hommes vivaient initialement dans un paradis, mais à cause d’une erreur, ils en ont été chassés,
  • notre état actuel est corrompu,
  • le monde parfait que Dieu avait créé a été brisé, et ne fonctionne plus correctement,
  • la mission du Christ est de réparer l’erreur initiale et toutes ses conséquences malheureuses.

Les aspects maternel et paternel de l’amour de Dieu

Ou : Réflexions sur l'amour - partie 2

Série "Culture Judéo-chrétienne", POST 3

AVERTISSEMENT : CF post précédent ;)

On a vu dans le post précédent les qualités symboliques de l’amour maternel (inconditionnel, générateur d’anxiété mais aussi de béatitude et sécurité) et de l’amour paternel (conditionnel, générateur de culpabilité mais aussi de progrès et sentiment de contrôle). Comment ces aspects s’appliquent-ils à notre relation à Dieu (quelle que soit sa nature ou son intensité) ?

Comment ne pas être un mouton

Ou : un système de croyance m'empêche-t-il d'être libre ?

Série "Enjeux existentiels et religion", POST 1

Posons déjà le contexte. Irvin Yalom, psychiatre existentiel américain, considère qu'en tant qu'être humains, nous sommes tous confrontés à 4 grands enjeux : la mort, le manque de sens, l'incertitude et la solitude1. Certes, d'autres penseurs ont pointé d'autres données communes aux humains, comme la souffrance, le fait d'être avec des autres, le fait d'être inséré dans le temps, etc. Mais comme il faut bien commencer quelque part, prenons dans un premier temps les enjeux pointés par Yalom.

On va en ballade ?

Ou : Et si on reconsidérait des éléments de notre culture judéo-chrétienne ?

Série "Culture Judéo-chrétienne", POST 1

Ça vous est déjà arrivé d'avoir une idée qui vous retourne le cerveau ? Pas simplement parce que vous la trouvez intelligente ou qu'elle vous surprend, mais aussi parce qu'elle vous touche, qu'elle impacte comment vous voyez la vie, et a le potentiel de changer votre manière de vivre ?

Dans leur dernier livre1, Terryl et Fiona Givens (historiens et théologiens) jettent un regard neuf sur des concepts religieux courants, comme péché, obéissance, jugement, etc.

La culture de l'église peut-elle être dangereuse pour la santé mentale ?

Ou : Traduction d'extraits d'un article1 qui m'a fait réfléchir...

Il est logique que des membres ayant différents problèmes de santé mentale, différents besoins émotionnels et différentes sources de douleur psychique aient des expériences variées dans ce système [qu'est l'église]. Comment alors devons-nous comprendre et aborder cette variété d'expériences ?

Dans notre culture, on accorde une grande confiance aux expériences individuelles et on valorise les réponses émotionnelles personnelles à la vérité. Nous nous tenons à la chaire [...] et nous témoignons : « Je sais », « J'ai ressenti », « Je crois ». Si faire confiance à nos interprétations individuelles de l'expérience peut être valorisant et libérateur, il peut également créer un angle mort culturel pour comprendre et valoriser les expériences des autres. C'est un raccourci cognitif de supposer que, parce que le fait d'être membre de l'église a profité à ma santé mentale, cela doit également être le cas pour les autres.

Si Dieu n'existe pas, cela vaut-il le coup d'aller à l'église ?

Ou : le Pari de la Foi de Pascal, revisité par Nietzsche et Kierkegaard

Afin de secouer l'athée en quête de jouissances, Pascal lui propose son fameux pari de la foi. Il l'invite à considérer le coût potentiel de vivre comme si Dieu n'existait pas : si on se trompe, on risque gros et on devra supporter les conséquences d'avoir dilapidé sa vie. Pascal invite son lecteur à parier pour l'existence de Dieu. "Si vous gagnez, vous gagnez tout, dit-il. Si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter."